1. |
Intro
02:31
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2. |
Déviance
03:49
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Mon pas solitaire claque dans cette rue déserte
Ces trottoirs, ces lumières tout ça pue la défaite
Absurde de se retrouver là, le ventre serré, j'erre sans fin
Pas même un cri, juste le silence, plus une présence, juste la solitude
A errer entre ces murailles grises seul.e
Je me prends à rêver, de caillasse et de peinture
De quoi apaiser ma rage et mon ennui
Je sais même plus, ce que je suis venu.e chercher là, mon besoin se résume à mes godasses battant le pavé, entraînant mes jambes qui me hurlent d'arrêter. Ecrasé.e d'ennui, d'absurde, je veux tout détruire
Cette ville est morte
A errer entre ces murailles vides seul.e
Je me prends à rêver, de caillasse et de peinture
De quoi apaiser ma rage et mon ennui
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3. |
Moments Passés
02:49
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Respirer cette absence, l’âcreté du souvenir, regretter ce moment, ranimer cet instant
Laisse moi revivre, ce moment là
Estomper les espoirs, dissiper les attentes, désirer ce moment, raviver cet instant
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4. |
Cinq Juin
03:09
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Le souffle court, les yeux embués de larmes, j'apprends
L'impression de perdre pied, les poings serrés, impossible à réaliser
Comme un cauchemar morbide, nos convictions pulvérisées, une vengeance tant désirée
Pris dans la violence de l'instant, tétanisé.e, glacé.e par le moment Les jambes tremblantes, je chancelle
Mais les amis sont là, solidarité dans l'émoi
Une presse de rapaces, ces charognards profitant du cauchemar Contraste entre leurs mots et ton absence, palpable, déchirante Rassemblements désincarnés, donnant de toi une image erronée
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5. |
Noyade
01:31
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Tout s'achète, tout se vend et au milieu toi t'es là
Cette logique te répugnes tu ne t'y retrouve pas
Tu veux nier et oublier mais t'es piégé.e comme un rat
Cette vie t’agresse et t'oppresse, peu à peu, elle te broie
Angoissé.e, névrosé.e, tu survies mais c'est un combat
T'essayes de faire bonne figure Mais peu à peu tu te noies
Noyade
Coincé.e là dans ta tête, avec la pression de la norme
Ton corps lutte, se débat pour continuer à exister
Cachetonné.e, enfermé.e, la menace se rapproche
A mesure que les coups pleuvent, tu ne peux plus endurer
Fuir ou bien résister, impossible de choisir
Coincé.e là dans ta tête et lentement tu te noies
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Noyade Brest, France
