Mon pas solitaire claque dans cette rue déserte
Ces trottoirs, ces lumières tout ça pue la défaite
Absurde de se retrouver là, le ventre serré, j'erre sans fin
Pas même un cri, juste le silence, plus une présence, juste la solitude
A errer entre ces murailles grises seul.e
Je me prends à rêver, de caillasse et de peinture
De quoi apaiser ma rage et mon ennui
Je sais même plus, ce que je suis venu.e chercher là, mon besoin se résume à mes godasses battant le pavé, entraînant mes jambes qui me hurlent d'arrêter. Ecrasé.e d'ennui, d'absurde, je veux tout détruire
Cette ville est morte
A errer entre ces murailles vides seul.e
Je me prends à rêver, de caillasse et de peinture
De quoi apaiser ma rage et mon ennui